Une célébration décadente du théâtre

Le 15e gala-bénéfice annuel du théâtre Centaur, une soirée diablement amusante

Montreal – Le 5 novembre, la directrice générale et artistique du théâtre Centaur, Eda Holmes, et le conseil d’administration du théâtre, présidé par Michael Baratta, ont eu le plaisir d’accueillir leurs invités à l’occasion du gala 2019 du théâtre Centaur, Party au paradis. Les convives ont eu droit à une somptueuse soirée ponctuée d’un encan endiablé animé par Aaron Rand de CJAD, de prix du coffre aux trésors, d’un jeu de hasard inspiré de l’arbre de la connaissance et de son fruit défendu animé par Lori Graham de CTV et d’un incroyable encan silencieux qui s’est déroulé dans la galerie. Un excellent cocktail dînatoire a été servi sur la scène du Centaur et du divertissement immersif était présenté partout dans le théâtre, mettant en vedette une violoniste, des chansons séduisantes, une époustouflante prestation de tango d’Adam et Ève et une salle de danse décorée d’une boule disco. La soirée de rêve et ses invités angéliques ont permis de recueillir 160 000 $.

Artistic and Executive Director of Centaur Theatre, Eda Holmes stands proud with Chairman of the Board, Michael Baratta and Gala Chair (and newest Board Member) Anna Giampa at the gates to theatrical paradise at Centaur’s 15th annual Gala.

L’air frisquet se réchauffait à mesure que les convives gravissaient l’escalier du théâtre. À l’intérieur, des oiseaux et des papillons rouges nichaient dans un luxuriant mur de fleurs tropicales et de gigantesques feuilles vertes (en matières recyclables!); des nuages moelleux flottaient au plafond. Le formidable décorateur Roberto Menegati a une fois de plus démontré son imagination sans borne. Des vignes enlacées, des fleurs coupées, des perroquets plus vrais que nature, des flamants et du velours bleu complétaient le décor de l’étage principal.

Des papillons blancs montraient la voie vers l’escalier jusqu’à un passage divin vers le feu de l’action. Les invités ont participé avec entrain à la « Tentation », une rencontre semi-privée avec le prince des ténèbres, interprété avec brio par Nadia Verruci, et ont descendu dans les entrailles du théâtre pour se rendre au bar clandestin de Satan entendre des chansons envoutantes et se désaltérer avec des Red Devils.

Canapes, cocktails and a paradise of offerings in an ongoing silent auction provided a funky space to mix and mingle.

Dans le foyer magnifiquement décoré, les invités ont misé sur les 50 somptueux lots de l’encan silencieux. La valeur des lots aux noms imaginatifs comme Wine Me Up & Watch Me Go; The Shaw Must Go On; Saveur the Moment; et You’ll Be Shoe-ing Them Away, variait de 85 $ à 4 400 $. Parmi les lots convoités, des leçons de piano de Gregory Charles, un service de traiteur de Schwartz’ Deli et une dégustation de whisky dans la Scotch Room du Burgundy Lion.

Comme son nom l’évoque, le gala Party au paradis se tenait sous les thèmes du paradis, du jardin d’Eden et de l’enfer, jetant ainsi un clin d’œil à la pièce phare de la saison, la relecture audacieuse et haute en couleur de Paradise Lost. Les participants ont profité de la soirée pour mordre dans la pomme du réputé théâtre d’expression anglaise de Montréal, ouvrant leurs cœurs et leurs porte-monnaie pour témoigner leur soutien. S’adressant à la salle devant une magnifique fresque illustrant d’immenses ailes d’ange célestes, Mme Holmes a remercié les invités.

Nous sommes honorés que vous vous soyez laissé tenter de vous joindre à nous ce soir dans notre paradis théâtral. Vous voyez que la tentation n’est pas toujours une mauvaise chose… Les recettes de cet événement divin contribueront à la présentation de magnifiques histoires bien racontées, année après année au cœur de Montréal. Votre générosité nous touche grandement.

La grande scène était splendide et croulait sous les offrandes des chefs du LìOLà : de tendres côtelettes d’agneau du Québec, des raviolis au homard dans une sauce crémeuse au safran, des gnocchis de quinoa au pesto et d’énormes et appétissantes boulettes de veau; chaque plat ayant été soigneusement marié à un vin de la SAQ. Après le repas, Aaron Rand, l’animateur à l’esprit vif de CJAD, a joyeusement encouragé les convives à participer à l’encan à la criée. Parmi les plus gros lots, une croisière de dix jours pour deux dans les Îles britanniques de Cruise & Maritime Voyages, un séjour de cinq jours avec vue sur l’océan à l’hôtel The Crane Resort aux Barbades avec un vol à billet ouvert d’Air Canada, une simulation de vol de 30 minutes avec un pilote de CAE, un luxueux voyage en train de Montréal à Vancouver offert par VIA Rail et un souper avec une prestation d’opéra à domicile avec l’irrésistible chef et ténor Davide Bazzali qui a donné un aperçu de ses talents vocaux.

Martin Landry, VIA Rail’s Chief Commercial Officer stops for a sip and a snap in front of the colourful décor with Claudia Subiabre, Debra Rasinger and Edward Murphy

La soirée s’est terminée par un encan silencieux impromptu accompagné des desserts décadents de la Brasserie 701 et tous les petits diables se sont repartis les mains pleines avec une paire de billets pour le Centaur, des cartes-cadeaux du nouveau pub branché du groupe Burgundy Lion, le Wolf & Workman, du restaurant italien gastronomique LìOLà, du buffet déjeuner gargantuesque du Vieux-Port Steakhouse; des barres de KIND, et des tours de la Grande roue de Montréal, la roue d’observation du Vieux-Port. Le Party au paradis du Centaur comptait de nombreux invités de marque, notamment Anne-Marie Jean, présidente-directrice générale du Conseil des arts et des lettres du Québec et les deux invités d’honneur, deux membres du conseil d’administration de longue date : Hartland J. A. Paterson et Fergus V. Keyes. Des mécènes et des représentants d’Air Canada, de la fondation The Rossy Foundation, du Groupe Canvar et de TD Securities ont également foulé le jardin des délices.L’inlassable Anne Giampà présidait le comité du gala.Cette utopie d’une soirée a mis les invités en appétit pour le reste de la saison théâtrale.

Les revenus de la billetterie couvrent moins de la moitié des dépenses annuelles du théâtre. Les sommes recueillies permettent non seulement au Centaur de proposer du théâtre professionnel de qualité au cœur de la ville, mais également d’offrir des programmes comme Theatre of Tomorrow pour les écoles secondaires et la série TD Samedi matin pour les enfants. Les dons permettent au Centaur d’engager chaque année plus de 200 artistes locaux, nationaux et internationaux et d’entretenir son édifice patrimonial.

Depuis 1969, le théâtre Centaur met en scène des récits brillants racontés brillamments. Le gala-bénéfice annuel est l’occasion de célébrer la riche histoire du théâtre et d’assurer son avenir.

Committée Gala